Caroline Ast est la dernière de notre série autour des cinq nommés au Trophée des éditeurs de l’année. Directrice du domaine étranger de Belfond, elle a à cœur de perpétuer la tradition de la maison en atteignant un juste équilibre entre grands classiques de la littérature étrangère (Douglas Kennedy, Haruki Murakami) et ouvrages plus confidentiels (La tanche d’Inge Schilperoord).
 
Tout d’abord tournée vers la philosophie et le milieu de l’enseignement, c’est par le biais d’un stage en 2003, au service de presse chez Belfond, que Caroline Ast entre dans le milieu de l’édition. Elle y fait la connaissance de Françoise Triffaux avec laquelle elle se lie et qui deviendra son mentor. N’ayant pas de formation spécifique à l’édition mais un bagage solide en langues étrangères, elle gagne la confiance de la directrice éditoriale qui lui propose de travailler avec elle sur le domaine étranger. 
 
Éditrice en 2010, directrice adjointe en 2014 et enfin directrice du domaine étranger suite au départ de Françoise Triffaux en 2017, elle reste chez Belfond, passionnée par leur domaine étranger et leur catalogue large et diversifié. Parmi les grandes réussites éditoriales qui ont marqué son parcours, on peut citer Le sympathisant (Prix Pulitzer 2018), La fabrique des salauds ou encore Le chant des revenants (Grand prix des lectrices Elle 2019). Pour cette rentrée, elle a enthousiasmé les critiques et les libraires avec Apeirogon de Colum McCann.
 
Au côté de Caroline Ast, Audrey Petit, Thierry Laroche, Alix Penent et Charlène Guinoiseau-Ferré, figurent dans la sélection de Livres Hebdo pour le Trophée de l’édition qui sera décerné par le jury le 8 décembre au Théâtre de l’Odéon. Tous les lecteurs de Livres Hebdo sont invités à voter sur le site dédié. Ce prix sera remis lors de la soirée des Trophées de l'édition, le 8 décembre à l’Odéon. L'an passé, ce sont Cécile Pournin et Ahmed Agne qui ont remporté le tout premier trophée de l'éditeur de l'année.