L'année de ses 10 ans, Caraïbéditions, distribué en métropole par Daudin, harmonise son identité visuelle. Si l'éditeur avait une charte graphique pour ses polars, rien n'unissait les titres littéraires. En octobre, il a donc lancé une collection de poches à 8,25 €, aux couleurs sable et bleu pour rappeler les îles, inaugurée par Cœur d'ébène de Roland Brival, premier des six romans de l'auteur édités par Phébus, dont Caraïbéditions a acquis les droits. La collection accueillera le 22 novembre Morne Pichevin et Black is black de Raphaël Confiant puis Bô de Roland Brival à la mi-décembre.

Caraïbéditions applique la nouvelle maquette aux rééditions de romans grands formats à commencer par Le griot de la peinture, qu'Ernest Pépin consacre à Jean-Michel Basquiat. «  Je souhaite que nous devenions la maison de référence de la littérature caribéenne  », lance Florent Charbonnier, le fondateur de la maison qui compte aujourd'hui 120 titres au catalogue.

Si Caraïbéditions réalise un quart de son chiffre d'affaires grâce aux classiques en créole, il s'est fait une place en littérature avec trois best-sellers sur la psychologie des sociétés antillaises et certains polars qui dépassent les 10 000 ventes. Un axe de développement avec la parution, le 15 novembre, d'un polar caribéen pour adolescents : Les bokits de Jo l'Antillais de Delphine-Laure
Thiriet.