Jusqu’à maintenant propriété du groupe de loisirs HIT Entertainment, lui-même contrôlé par l’investisseur financier Apax Partner, le « Guinness world Records » vient d’être racheté par Jim Pattison Group (JPG), pour un montant non révélé. La transaction pourrait atteindre 60 millions de livres (80 millions d’euros), selon Les Echos.
Troisième conglomérat canadien, basé à Vancouver, ce groupe diversifié dans de multiples activités (medias, emballage, diffusion-distribution de presse, loisirs, finances) exploitait déjà sous licence la marque Guinness world records dans ses parcs d’attractions et des musées dédiés aux exploits divers et étranges. JPG publie également un concurrent au Guinness, Ripley's believe it or not, plutôt dédié aux exploits loufoques, repris en France par L’Archipel (Le big livre de l'incroyable, 240 pages, 24,95 euros).
En France, Le livre Guinness des records est édité depuis 2003 par Hachette pratique (voir Livres Hebdo 520 du 27.6.2003), qui l’a rebaptisé l’an dernier Le mondial des records (288 pages, 27 euros). Il a été publié pendant vingt-huit ans par Philippe Scali, chez Denoël, puis aux Editions n° 1, TF1 Editions, Guinness Media et Philippines. « La diffusion moyenne est d'environ 100 000 exemplaires par an », indique Jean-François Moruzzi, directeur de Hachette Pratique : « Nous préparons l'édition 2009 et nous sortons cette semaine le Mondial des records des jeux vidéos publiés simultanément dans neuf pays. » Les Editions 365 publie également une variante du Guinness, sous licence et sous forme d’almanach.
La première édition du Guinness remonte à 1935. Il est maintenant publié dans une centaine de pays, en 37 langues, à environ 4 millions d’exemplaires, et se vend essentiellement auprès d’un public de jeunes garçons.