Libraire, Martin Peix, notre entrepreneur en herbe, l'est depuis dix ans. Mais sa pratique du métier au quotidien a laissé de côté certains aspects propres à la gestion d'une librairie indépendante et sur lesquels il veut toutefois avoir la main parce qu'il les estime fondamentaux. Dès lors, un détour par la case INFL s'impose. Il opte pour deux modules : la gestion des stocks parce que "c'est la base incontournable, le nerf de la guerre", et la comptabilité, parce qu'il n'y connaît rien. Enchaînées sur deux fois trois jours fin février, ces formations, réalisées dans le cadre du Droit individuel à la formation (Dif) que lui procure son poste chez Cultura, lui ont permis "d'éclairer beaucoup d'aspects techniques". Si la gestion des stocks n'a pas été une découverte totale, cela lui a permis de "remettre à plat différentes notions" comme le calcul de la rotation qui, rapproché de l'échéance, permet d'obtenir un fonds de roulement idéal, ou l'importance de l'inventaire et de la date de clôture de l'exercice. Des éléments qu'il se promet de mettre en oeuvre dès l'ouverture de sa boutique. Côté comptabilité, abordée comme "une histoire qui raconte la librairie", il a l'impression "d'avoir appris une nouvelle langue et d'avoir découvert un véritable outil d'analyse et d'anticipation qui va au-delà du constat pur et simple d'une année écoulée". Au sortir des deux modules, Martin Peix, qui a immédiatement endossé le rôle du formateur auprès de sa compagne, Ingrid, se dit plus que jamais "gonflé à bloc".
