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Blocage chez Interforum : Sattouf épargné, Bussi menacé

L'organisation syndicale Force Ouvrière mobilisée devant le siège d'Editis-Interforum, à Paris, le 11 décembre 2023 - Photo ED

Blocage chez Interforum : Sattouf épargné, Bussi menacé

Un blocage d'une ampleur inédite du site Interforum de Tigery, depuis lundi 30 septembre à l’initiative du syndicat Force Ouvrière, bouscule les prévisions logistiques d’Interforum. Si l'office du 3 octobre ne devrait pas être perturbé, la situation semble plus contrastée pour ceux de la semaine du 7 octobre.

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Par Éric Dupuy
Créé le 30.09.2024 à 23h32

Le mouvement de grève lancé par le syndicat Force Ouvrière (FO) d’Interforum lundi 30 septembre sur le site de Tigery (Essonne) a paralysé l’activité de ce centre de logistique d’Editis et devait se poursuivre ce mardi 1er octobre, selon l’organisation syndicale.

Cette dernière, qui avait posé un préavis de grève illimitée vendredi 27 septembre, assure que les 70 salariés du site de distribution ont débrayé dès lundi matin, entraînant le blocage de l’envoi de milliers de livres.

La grève se poursuit, le dialogue aussi

« L’office du 3 octobre n’est pas impacté par le mouvement en cours », assure à Livres Hebdo une source proche de la direction du groupe Editis, qui ajoute que « l’office du prochain Riad Sattouf prévu le 8 octobre » n'est pas compromis non plus. Cet album très attendu, Moi, Fadi le frère volé est le premier d’une nouvelle série de l’auteur à succès de L’Arabe du futur (Allary), cette fois publié par sa propre maison Les livres du futur, distribuée par Interforum.

La situation diffère pour l’un des autres grands enjeux du distributeur ces prochaines semaines, le nouveau roman de Michel Bussi, Les assassins de l’aube, à paraître aux Presse de la Cité le 10 octobre. Cette dernière sortie pourrait en être perturbée par le mouvement de grève, comme une partie des offices de la semaine du 7 octobre.

Initié par FO, qui réclame une revalorisation salariale et s'inquiète d'une dégradation des conditions de travail, le mouvement de grève doit se poursuivre mardi 1er octobre, malgré une réunion qui devait se tenir avec la direction ce lundi en fin de journée. « Nous maintenons le dialogue social avec FO dans le but de débloquer la situation et limiter les impacts sur l’ensemble des acteurs de la filière », assure de son côté la direction d’Editis à Livres Hebdo.

Le 11 décembre dernier, moins d'un mois après la reprise du groupe Editis par l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky, le syndicat FO avait déjà mobilisé les salariés d'Interforum pour les mêmes revendications devant le siège du groupe, avenue de France à Paris. 

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