LES 24 ET 25 MARS. Une Algéroise de 26 ans, étudiante en management à Paris (Kaouther Adimi), un officier de police poète (Joël Baqué), une avocate pénaliste (Caroline Lunoir), un spécialiste des fusions-acquisitions (Eric Sommier)... Voilà quelques jeunes auteurs prometteurs invités au 20e Festival du premier roman de Laval. Mais ici, on fait plus que défendre la création littéraire et accompagner les premières rencontres des écrivains avec le public. Les organisateurs, qui assurent un suivi des talents révélés dans leur manifestation, créent donc cette année le prix littéraire du Deuxième roman, d'une valeur de 1 000 euros, qui sera remis à Camille Bordas pour Partie commune (Joëlle Losfeld). Une table ronde intitulée "Vingt ans de premiers romans", avec notamment Brigitte Maligorne, présidente de Lecture en tête, et Sorj Chalandon, président du festival, reviendra sur l'évolution de cette catégorie d'ouvrage, du point de vue de son écriture, de ses thématiques mais aussi de sa médiatisation et de sa réception auprès du public.
Dans cet esprit de rétrospective, le spectacle de Macha Méril et de Laurent Menez (le 24 mars, à 20 h 30, au théâtre de Laval), intitulé Cent ans de premiers romans, s'inspirera de textes contemporains, du Diable au corps de Raymond Radiguet, jusqu'à Truismes de Marie Darrieussecq.
En regardant le chemin parcouru, Brigitte Maligorne mesure "le courage" qu'il a fallu pour se lancer dans cette aventure. Et d'insister : "Se préoccuper des textes, bien sûr, mais il faut être également attentif aux auteurs, les recevoir dans la confiance nécessaire, la convivialité dont ils ont besoin, leur offrir les échanges intellectuels qui les satisferont."
www.lecture-en-tete.fr
