“Nous devons trouver dans les deux prochaines années une solution pour les deux tiers de notre parc”, a déclaré Christine Mondollot, la présidente du directoire de Virgin depuis un mois, dans un article publié le 29 juin par Le Figaro.

Peu de temps avant, une réunion du comité d'entreprise (CE) avait eu lieu en interne, au cours de laquelle la nouvelle dirigeante a annoncé un projet de quatre fermetures de magasins : à Claye-Souilly, Torcy et Charenton-le-Pont en Ile-de-France, ainsi qu'à Strasbourg.

Elle y a évoqué l'avenir incertain de sept autres points de vente, à Lyon, Bordeaux, Nice, Belle-Epine, Montpellier et sur les Champs-Elysées à Paris.

En ajoutant les fermetures programmées à Metz et à Toulouse annoncées au début de l'année, une douzaine de magasins pourraient dès lors disparaitre, sachant que leur nombre a déjà été ramené à 28 au cours des 15 derniers mois. Trois points de vente, situés à Bordeaux-Mérignac, au Carrousel du Louvre à Paris et à Saint-Denis, ont en effet, sur cette période, tiré le rideau.

Côté emplois, si l'on tient compte de la suppression d'une trentaine de postes au siège du groupe, plus de 400 se trouveraient menacés sur un total de 1 200.

Parallèlement aux cessions, Virgin entend revoir à la baisse la superficie des magasins qui seront conservés. Le premier à subir une réduction sera le magasin des Quatre-Temps à La Défense, qui passera de 3 500 m2 à 2 500 m2.

Confrontée à d'importantes difficultés commerciales et financières depuis plusieurs années déjà, la filiale de Butler Capital Partners se donne deux ans pour se restructurer et redresser la barre.

Toutefois, comme l'a laissé entendre Christine Mondollot lors du dernier CE, rien n'empêcherait l'actionnaire Butler d'interrompre le processus et de mettre Virgin en liquidation, comme il l'a fait avec son ex-filiale de transport Sernam.