Après le rapport semestriel du groupe Fnac-Darty, c’est au tour de Vivendi de dévoiler les premiers résultats de son année 2024. Ces derniers se caractérisent par une « forte progression », relate un communiqué, et sont imputés aux « excellentes performances de Lagardère et du Groupe Canal+ ». Ils culminent en un chiffre d’affaires s’élevant à 9,052 milliards d’euros, soit une augmentation de 92,7% comparé au premier semestre 2023.
« Le Conseil de surveillance tient à remercier le travail effectué par toutes les équipes du Groupe. Elles ont su mener de front l’excellence opérationnelle des affaires courantes auprès des entités et l’étude du projet de scission de Vivendi présenté cette semaine aux instances représentatives du personnel concernées, commente Yannick Bolloré, président du Conseil de surveillance de Vivendi. S’il devait être mené à son terme, ce projet, créateur de valeur et profondément transformateur, offrirait des perspectives enthousiasmantes à l’ensemble de nos parties prenantes. »
En effet, le 22 juillet 2024, le Directoire de Vivendi a présenté au Conseil de surveillance l’état d’avancement de l’étude de faisabilité du projet de scission, annoncée le 13 décembre 2023 et exposant des « conditions satisfaisantes ». L’étude menée a identifié les places boursières « les plus appropriées » pour Canal+, Havas, et la société regroupant les actifs dans l’édition et la distribution Louis Hachette Group.
Lagardère : une croissance de 65% de l’Ebita
À ce stade de l’année 2024, le chiffre d’affaires de Lagardère atteint les 4 193 millions d’euros, et son résultat opérationnel ajusté (Ebita), s’élève à 201 millions d’euros (une croissance de 65, 2%) comparé à 2023.
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Si au premier semestre, Lagardère Publishing affiche un chiffre d’affaires en hausse de 5%, soit 1 309 millions d’euros, « tiré notamment par une activité remarquable aux États-Unis et au Royaume-Uni », expliquait son P-DG Arnaud Lagardère le 24 juillet dernier. Le groupe éditorial présente désormais un « léger repli, imputable à un niveau d’activité en retrait pour les éditeurs scolaires ». En France, si le segment jeunesse et la littérature générale, qui s'illustre avec la parution de bestsellers comme Quelqu’un d’autre de Guillaume Musso, sont en bonne santé, la bande dessinée et le tourisme, eux, reculent.
Le détail du rapport semestriel est à retrouver sur le site de Vivendi.
