+4,5% pour Lagardère Publishing, +5,8% pour Lagardère Services

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+4,5% pour Lagardère Publishing, +5,8% pour Lagardère Services

A périmètre comparable, la croissance du deuxième trimestre est soutenue pour les deux filiales de Lagardère. Publishing profite de secteurs et de marchés dynamiques, mais la littérature est en recul en France. Services n'a pas souffert de la perte du réseau Virgin.

Par Vincy Thomas
avec vt, avec communiqué Créé le 15.04.2015 à 21h00

Lagardère a publié les résultats du 2e trimestre 2008. Lagardère Publishing a réalisé un chiffre d'affaires total de 495 millions d'euros tandis que Lagardère Services (Relay, …) cumule 864 millions d'euros de ventes.

En données comparable, Lagardère Publishing fait 4,5% de mieux par rapport à 2007. La croissance est tirée par quatre marchés : les bests-sellers aux Etats-Unis (notamment la saga de Stephenie Meyer, qui est devenu le phénomène littéraire du semestre) , les ventes du secteur Education en Espagne, les bests-sellers et les livres jeunesse au Royaume-Uni et le parascolaire (Larousse, Hatier) en France. En revanche, la littérature dans l'hexagone est à la peine. De plus, l'activité Fascicules compense les mauvaises ventes en France et en Italie pas des performances assez bonnes au Royaume Uni et au Japon.

Lagardère Services, qui représente plus de la moitié du chiffre d'affaires du groupe, continue de connaître une croissance solide avec une hausse comparable de 5,8%. L'an dernier, le groupe possédait encore Virgin. Malgré la cession de l'enseigne, son chiffre d'affaires total brut n'a baissé que de 4%. Relay agrandit son réseau, et Aelia n'était pas encore touchée par la crise du secteur aérien. Avec une consommation de plus en plus morose, les perspectives ne semblent pas aussi bonnes pour le reste de l'année. C'est principalement en Espagne, Suisse et Europe de l'Est que les hausses sont les plus significatives.

Si Lagardère, dans ce contexte consumériste très tendu, continue de s'avancer sur une croissance annuelle entre 3 et 7% c'est notamment dû à sa mondialisation et sa diversification : les marchés et secteurs en recul restent largement compensés par d'autres plus dynamiques.

15.04 2015

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