Amazon a annoncé le 20 août l’ouverture d’une nouvelle plate-forme en Chine, dans la zone franche de Shanghai, rapporte
The Wall Street Journal. Le géant de la vente en ligne espère ainsi consolider sa présence sur le marché du e-commerce chinois, qui reste dominé par Alibaba Group Holding et JD.com.
La firme de Jeff Bezos a signé un protocole d’accord avec les autorités, non seulement pour donner aux consommateurs chinois un accès à davantage de produits internationaux, mais aussi pour aider les petites et moyennes entreprises à exporter leurs biens vers d’autres pays, a-t-elle expliqué. Le responsable du commerce international chez Amazon, Diego Piacentini, a déclaré vouloir hisser Shanghai au rang de
“centre international reconnu dans le domaine du e-commerce transfrontalier”.
Un investissement coûteux
Toutefois, aucune précision n’a été donnée quant à la date de lancement des opérations dans la zone franche. Ouvert en septembre 2013, ce bout de territoire de 28,78 km2 sert de laboratoire pour tester les réformes économiques de la 2
e puissance économique mondiale, notamment en matière de libéralisation. La réglementation sur le commerce y est donc moins stricte que dans le reste du pays.
Amazon a déjà ouvert 15 entrepôts en Chine, permettant aux produits d’être livrés dans plus de 3000 villes et comtés. Mais cette expansion a un coût : selon les cadres de la firme, les investissements en Chine et en Inde ont contribué à la perte nette de 126 millions de dollars enregistrée au deuxième trimestre, contre une perte de 7 millions de dollars pour la même période l’an dernier.