Selon
Le Canard enchaîné de ce mercredi 3 décembre, c’est chez Grasset qu’Aquilino Morelle évoquera, après Cécile Duflot et Valérie Trierweiler chacune dans un registre différent, son expérience à l’Elysée. L’ancien conseiller spécial de François Hollande aurait perçu, selon le journal satirique, un à-valoir de 70000 euros. Une information que l’éditeur a refusé de commenter.
“Et ça peut saigner”, annonçait
dès septembre à L’Obs Aquilino Morelle. S’estimant
“victime d’une élimination politique planifiée”, celui-ci semblait prêt à en découdre avec
“l’enfoiré”, comprenez le président de la République.
“Il tremble, François”, aurait-il déclaré selon l’hebdomadaire. Ainsi se trouvent réunis tous les ingrédients d’un livre-confession brûlant.
Pas sûr pour autant que ses mémoires intéressent autant que les révélations de Valérie Trierweiler. L’ex-Première dame devrait
empocher plus d’un million d’euros grâce à
Merci pour ce moment (Les Arènes).
Chef du pôle communication à l’Elysée et conseiller du chef de l’Etat de mai 2012 à avril 2014, Aquilino Morelle avait été contraint à la démission après avoir été accusé de conflit d’intérêts pour avoir travaillé en 2007 pour un laboratoire pharmaceutique alors qu'il était membre de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Il avait par ailleurs été épinglé pour certains comportements douteux telles ses séances de cirage de chaussures à l’Élysée.