Disparition

De nombreux livres parus dans les années 2000 évoquent l’ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon, décédé le 11 janvier à l’âge de 85 ans, après huit ans plongé dans un coma profond à la suite d'une grave attaque cérébrale le 4 janvier 2006.

Officier de l'armée israélienne, Ariel Sharon a participé dès la fin des années 1940 aux conflits israélo-arabes, finissant sa carrière au grade de général. En 1982, il mène la guerre du Liban en tant que ministre de la Défense. Nommé Premier ministre en 2001, il sera reconduit à ce poste en 2003. Alors qu'il avait encouragé l’implantation de colonies à Gaza et en Cisjordanie au début de sa carrière politique, il lance en 2004 le retrait israélien de la bande de Gaza et le démantèlement des colonies installées dans cette région.

Une vie indissociable de l'histoire de l'Etat hébreu
 
Dans Sharon, un destin inachevé (L'Archipel), le journaliste Daniel Haïk évoque la vie de l’homme politique avec, en parallèle, l’histoire de l’Etat juif.
 
Le diplomate Freddy Eytan s’intéresse dans Sharon, le bras de fer (J. Picollec) à ses victoires et à ses échecs, quand Luc Rosenzweig (Ariel Sharon, Perrin) se penche sur la complexité du personnage.
 
D’autres ouvrages, tels que Le testament d’Ariel Sharon (Le Rocher) signé Michel Gurfinkiel, ou Ariel Sharon et ses batailles politiques, de Robert Assaraf (Gawsewitch) se concentrent sur son parcours politique, la survivance de son action et le symbole qu’il représente.
 
Dans Ton rêve est mon cauchemar: les six mois qui ont tué la paix (Flammarion), paru en 2001 alors qu’Ariel Sharon était aux commandes de l’Etat, Elisabeth Schemla dresse un portrait du Premier ministre tout en racontant la réalité du pays.

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