La nouvelle maison de micro-édition Bakélite vient de naître et publie Féroce de Benoît Vincent, qui narre le voyage d'un professeur de topographie à travers la Méditerranée à la recherche d’un livre mythique. « Benoît Vincent s’essaye comme jamais à une forme plus aventurière et narrative », indique Guillaume Vissac, directeur de Bakélite. L'auteur a écrit et perfectionné son œuvre pendant 11 ans. L’ouvrage est accessible sous une forme numérique et agrémentée de vidéos et d’enregistrements sonores sur le site Internet de Bakélite. Paru le 7 février et tiré à 300 exemplaires, Féroce est disponible aux librairies l’Ours et la vieille grille (Paris), La Nuit des temps (Rennes) ou encore au Quartier Latin (Saint-Étienne). Benoît Vincent est naturaliste et écrivain, auteur de plusieurs ouvrages dont Le nouvel Attila, GEnove ou Farigoule bastard.
« Démarche artisanale et mesurée »
La maison de micro-édition vit en totale autonomie, s’autodiffuse et s’autodistribue. « C'est une démarche artisanale et mesurée. Il faut rester prudent et réaliste », explique Guillaume Vissac, qui a investi personnellement dans cette nouvelle structure. « J'avais envie d'explorer des formats plus longs », précise-t-il. Bakélite est en premier lieu un laboratoire en ligne avec sa revue FMR, un libre accès à la publication de textes courts sans genre précis. Ces écrits sont instantanément publiés puis s’autodétruisent entre 24 heures et 48 heures après parution.
Le principe est le même avec la revue tmp pour les images qui disparaissent progressivement en 48 heures. « L'objectif est que chaque livre puisse financer le prochain », complète Guillaume Vissac. Bakélite publiera La vie sociale de Jérôme Orsoni vers la fin de l'année.