Polars, romans féminins, documents de société... Béatrice Duval, directrice de Denoël depuis novembre dernier, dévoile les nouvelles orientations qu'elle donne à cette filiale de Gallimard, dans le numéro de Livres Hebdo à paraître ce vendredi 1er juin.

Au menu, “de nouvelles voix, de nouvelles façons d'écrire, des documents de société dans l'air du temps et des partenariats, des ponts que j'ai tout intérêt à développer pour que l'on parle de Denoël”, explique cette éditrice énergique, qui a succédé à Olivier Rubinstein, parti en septembre pour diriger l'Institut français de Tel Aviv après treize années à la tête de Denoël.

La mission que lui a confiée Antoine Gallimard, P-DG du groupe, est claire : renouer avec les grandes heures de Denoël et les romans populaires signés Sébastien Japrisot, René Barjavel, Gilbert Sinoué, Pierre Pelot... et donc retrouver une croissance après plusieurs années de déficit.

Un défi que relève avec enthousiasme Béatrice Duval, qui a publié quelques best-sellers dans les précédentes maisons où elle a travaillé : Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson (Presses de la Cité), Le chuchoteur de Donato Carrisi (Calmann-Lévy), Le diable s'habille en Prada de Lauren Weisberger ou encore les polars francs-maçons d'Eric Giacometti et Jacques Ravenne (Fleuve noir).