Dans un communiqué envoyé aux médias le 3 avril, les syndicats Supap-FSU et FSU-BNF annoncent que « la BNF renonce au Wi-Fi ». Il était en effet prévu qu’une société privée, en échange d’une installation gratuite, desserve en bornes Wi-Fi une partie du quartier environnant le site de Tolbiac. Ces syndicats ont contesté l’installation, arguant des effets toxiques du rayonnement des ondes électromagnétiques et s’appuyant sur d’autres décisions prises récemment, comme celle de la ville de Paris qui a voté un moratoire sur le Wi-Fi mais seulement dans quatre bibliothèques du réseau parisien.

C’est aussi d’une sorte de moratoire qu’il s’agit à la BNF : « Nous ne renonçons pas au Wi-Fi, tient à rectifier le directeur des services et des réseaux et directeur adjoint général au sein de la BNF, Arnaud Beaufort. Il est évident que nous allons équiper un jour ou l’autre tout ce qui concerne les couloirs et espaces hors des salles de lecture avec une connexion sans fil. Mais nous attendons les résultats d’études en cours et nous nous donnons le temps de choisir la technologie la plus adaptée. »

Pour la BNF, la priorité est pour le moment d’offrir aux chercheurs du rez-de-jardin une connexion haut débit par fil de qualité : environ 800 places de lecture d’ici la fin de l’année disposeront chacune d’une connexion de 10 megabits par seconde. « Le Wi-Fi, lorsqu’il est utilisé par un grand nombre d’utilisateurs n’est pas toujours satisfaisant, fait remarquer Arnaud Beaufort, notre priorité est de donner un service de qualité. »

Les syndicats invitent les responsables des bibliothèques à « reconsidérer l’utilisation massive et systématique du Wi-Fi » et à privilégier les connexions filaires.
15.04 2015

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