La branche édition de Lagardère a bénéficié d’un “très bon début d’année en France, en particulier en littérature générale”, même si l’activité est “en contraction” dans les autres zones géographiques, précise le communiqué.
En France, Hachette Livre progresse de + 10,4 % grâce à de grosses parutions dans ses maisons de littérature (Fayard, Stock, Grasset, Calmann-Lévy) et aux bonnes ventes en poche de la trilogie Cinquante nuances de Grey, amplifiées par la sortie du film. A l’étranger, le groupe d’édition recule de - 12,3 % aux Etats-Unis, - 4 % au Royaume-Uni et - 5,6 % dans la zone Espagne-Amérique latine.
Le marché du livre numérique en baisse
Selon le communiqué de Lagardère, le poids du livre numérique dans le chiffre d’affaires total de Lagardère Publishing-Hachette Livre s’établit à 12,2 %, en baisse par rapport au premier trimestre 2014 (13,4%). La transition numérique ne s’est réalisée, pour l’instant, qu’en littérature générale et dans les pays anglo-saxons, où ces marchés marquent aujourd’hui le pas.
Aux Etats-Unis, le numérique représente 28 % du chiffre d’affaires total de la filiale d’Hachette au premier trimestre, contre 34 % au premier trimestre 2014, tandis qu’au Royaume-Uni le chiffre d’affaires numérique d’Hachette UK recule de 28 % à 26 % du chiffre d’affaires total.
Relay à la peine
Sur le trimestre, le groupe Lagardère dans son ensemble a enregistré une croissance de son chiffre d’affaires de 3 % en données brutes (6 % en données comparables). Sur les quatre branches du groupe, seul Lagardère Services, qui comprend Relay et les distributeurs en aéroports et gares, enregistre une baisse de son chiffre d’affaires par rapport au premier trimestre 2014, à -7,4 % en données brutes (mais + 3,2 % en données comparables). Selon le communiqué, cette baisse s’explique notamment par la déconsolidation des activités de Relay dans les gares en France, et par la cession, en Suisse, des activités de distribution et des librairies Payot.
Pour l’année 2015, Lagardère mise sur une croissance de son Résop groupe (résultat opérationnel courant des sociétés intégrées du groupe) d’environ 5 % par rapport à 2014.