La grande manifestation montréalaise a ainsi connu un démarrage et une fin calmes, les mercredi, jeudi et lundi, mais aussi une très forte affluence en fin de semaine, avec un record de fréquentation le samedi. La clientèle était "attentive et motivée", souligne sa directrice, Francine Bois, qui se félicite aussi du "plus grand professionnalisme des animations organisées par les éditeurs, qui se sont souvent associés pour bâtir des projets collectifs". De fait les animations ont fait salle comble vendredi, samedi et dimanche, notamment la table-ronde organisée dimanche sur les lectures des hommes et femmes politiques, à laquelle a notamment participé la ministre de la Culture et des communications du Québec, Hélène David.
D'après les exposants, malgré le contexte d'un marché du livre relativement peu dynamique, les ventes se sont révélées bonnes. "Nous avons fait un excellent salon, se félicite ainsi Guy Gougeon, le directeur général de Flammarion au Québec, dont le stand était pourtant situé cette année tout au fond du hall d'exposition. Avec une très grosse journée le samedi".
Samedi est aussi apparu comme "probablement le jour le plus chargé que j'ai jamais connu au salon" à Jean Baril, directeur commercial chez ADP (groupe Québecor), qui distribue notamment la production d'Editis. Sur les stands d'ADP, les deux premiers jours sont restés "assez difficiles en raison de la diminution du public jeune", mais "les ventes ont progressé samedi tout en demeurant stables dimanche".
Jean Baril note aussi que "les visiteurs photographiaient massivement les livres pour faire leurs demandes de cadeaux de Noël. C'est un salon qui aura des retombées dans les prochaines semaines", assure-t-il.
Parmi les signatures, celles d'Eric-Emmanuel Schmitt, l'un des invités d'honneur de la manifestation, ont connu une affluence record, avec des files d'attentes qui s'allongeaient sur plusieurs dizaines de mètres.