Livres Hebdo : Après des années loin de Brest, dont vous êtes originaire, vous dirigez depuis quatre ans le groupe Dialogues. Quel rôle a joué dans votre retour à Brest la création en 2015 de la fondation Dana, dédié aux enfants en difficulté, avant même la reprise de Dialogues en 2018 et 2019 ?
Cathy Jolivet : Je suis partie à 18 ans de Brest pour faire mes études, puis j'ai travaillé dix ans en ressources humaines. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je suis revenue par ici, mais effectivement j'ai eu la volonté de travailler sur la cause de l'enfance en difficulté. La fondation Dana, c'est une histoire de famille. Elle a été créée par Jacques Jolivet, mon père. Nous souhaitions nous engager sur ce sujet, mais également nous inscrire dans le territoire. Nous avons travaillé avec un centre de rééducation sur le handicap et avons mis en place des ateliers avec le sculpteur Philippe Berry, décédé depuis. C'est après tout cela qu'est venue la reprise de Dialogues. En tant que Brestoise, j'affectionnais énormément ce lieu. En tant que jeune maman, aussi. L'expérience que propose l'ensemble des enseignes Dialogues est inédite. Je ne prétends pas avoir tout vu, mais je dirais qu'il n'y a d'équivalent nulle part.
Le rachat des différentes espaces de Dialogues s'est effectué en plusieurs étapes.
Nous avons d'abord repris Les Enfants de Dialogues, le magasin de jeux et librairie jeunesse, ainsi que le restaurant Fleuriot, en septembre 2018. Puis, à l'été 2019, nous avon
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