« Je crois que le roman le plus fort que j’aie lu cette rentrée est Marilyn, dernières séances, de Michel Schneider (Grasset). Je ne m’intéressais pas à Marilyn Monroe, j’avais peut-être vu un film, mais là, on donne une vraie dimension au personnage, une profondeur. Il y a ce rapport étrange avec le psychanalyste dans lequel les jeux s’inversent : Marilyn était image et s’obsède du poids des mots ; le psy, au contraire, est tiré des mots par la force de l’image de sa patiente. Ce livre tient à la fois du roman et du documentaire, tout en nourrissant une réflexion sur la psychanalyse et entremêle l’ensemble avec une intelligence extraordinaire. » (propos recuellis par Fanny Taillandier)

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