Avez-vous une certaine appréhension pour cette édition un peu particulière ?
Pas du tout, on est très détendu et on a hâte de rencontrer le public ! On a organisé pas mal de choses en extérieur et dans des espaces suffisamment grands pour accueillir un maximum de monde. On sent qu’il y a une vraie attente de culture. De nombreux évènements sont déjà complets !
Durée, thématiques … le festival est différent cette année, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Pour moi, il fallait vraiment être au rendez-vous avec audace cette année. On a donc choisi d’allonger le festival au mois de juin dans son intégralité et d’élargir le mot à de nombreuses disciplines. L’idée est de sortir les mots de la littérature au sens strict et d’explorer ce terme à travers le théâtre, le happening ou encore le slam. Comme j’aime le dire, avec cette nouvelle formule, on a voulu faire sortir les mots des livres et les libérer.
Comment se manifeste concrètement ces transformations ?
On a cherché des formes vivantes qui s’adressent à un public auquel on ne s’adressait pas dans l’ancien format. Par exemple, la création d’une fresque participative avec l’artiste Magnakobo, le spectacle Passe ton rap d’abord avec les élèves du Lycée Paul Lapie ou encore l’organisation d’un concert avec Grand Corps Malade.