Né à Paris en 1928, Jean-Claude Marrey s’est illustré comme un ardent défenseur de la décentralisation théâtrale et de la librairie indépendante, participant notamment aux travaux de la commission Pingaud sur le livre et la lecture en 1982. "Ma vie s’est déroulée dans le théâtre, les ateliers d’artistes, l’action et l’administration culturelles. Je n’ai eu volontairement que peu de liens avec le milieu littéraire", déclarait-il dans une interview, à l’occasion de la parution de sa biographie d’Albert Camus (Albert Camus, un portrait, Fayard, 2013), dont il était l’un des proches.
Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages signés sous le nom de Baptiste-Marrey à partir de 1975. Son premier roman Les papiers de Walter Jonas (Actes Sud, 1985 ; réédition 1995) a remporté le grand prix du Roman de la Société des gens de lettres en 1986. Son œuvre compte autant de poèmes, de romans et d’essais inspirés du monde artistique (Edda H., Actes Sud, 1995, Louttre B., Le Castor astral, 1994), de son action militante (Des belles utopies aux dures réalités, Obsidiane, 2017 ; Les boutiques des merveilles, éditions du Linteau, 2007 ; Esquisse d’un discours sur le livre, Le Temps qu’il fait, 1986) ou de ses nombreux voyages en Europe (Carnet des îles, Le Temps qu’il fait, 1995).
Ses livres ont été pour la plupart publiés aux éditions du Linteau, fondées par son frère Bernard Marrey, chez Actes Sud, Fayard, Obsidiane et aux éditions Le Temps qu’il fait. D’autres de ses ouvrages sont parus chez François Bourin, Le Castor astral, Desclée de Brouwer, Julliard, Phébus et Tarabuste.