à Londres, l'association des éditeurs britanniques, les agrégateurs et la société des directeurs de bibliothèques se sont actuellement engagés dans des discussions pour parvenir à un accord sur les modalités de prêt des livres numériques dans les bibliothèques. Le directeur exécutif de l'association des éditeurs n'a pas souhaité précisé une date à laquelle l'accord pourrait aboutir.

Il y a quelques mois, les éditeurs britanniques annonçaient leur intention d'interdire le téléchargement à distance des livres numériques proposés dans les bibliothèques (voir actualité du 21 octobre 2010) et que plus récemment HarperCollins USA décidait de limiter à 26 le nombre de prêts possible pour un ebook. Hachette, Simon&Schuster, Faber et Quercus figurent parmi les éditeurs qui refusent le prêt de leurs ebooks en bibliothèque, Penguin et Lonely Planet l'autorisent.

Une majorité de bibliothécaires souhaitent que l'offre britannique de ebooks disponibles au prêt en bibliothèque augmente de manière significative. « Actuellement, les éditeurs qui ne vendent pas leur ebooks aux bibliothèques sont plus nombreux que ceux qui acceptent de le faire », a déploré Stephen Edwards, responsable des acquisitions pour les bibliothèques de Hampshire.

Editeurs et bibliothécaires se déclarent être désireux de parvenir à un accord « qui prenne en compte les facteurs du marché et les restrictions et droit du copyright », mais certains points, en particulier le nombre de prêt autorisé par ebook, promettent de donner lieu à des débats houleux, les bibliothécaires revendiquant qu'un livre papier peut être prêté au moins une centaine de fois.