"Nous, les Pussy Riot, sommes allées sur la place parce que nous avons rêvé d’une histoire différente. Parce que le président qui s’est transformé en empereur n’était pas celui que nous voulions. Nous étions fatiguées des mensonges. Des mensonges immuables et pitoyables diffusés à la télévision, des promesses sans fin et sans fondements d’une vie heureuse", écrit Maria Alekhina, artiste russe membre des Pussy Riot, dans Jours d’insurrection, à paraître au Seuil le 5 octobre. Dans ces Mémoires iconoclastes, collage de conversations, de textes - dont certains écrits en prison - et de chansons, la lauréate du prix Hannah-Arendt revient sur son histoire et propose, bien au-delà, une ode à la liberté et à la démocratie autant qu’un appel à l’action face aux tyrannies.

08.09 2017

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