Les mains gamines, troisième roman de Emmanuelle Pagano, 39 ans, a reçu ce lundi 24 novembre le prix Wepler-Fondation La Poste.

Elle l'a emporté devant Emmanuelle Bayamack-Tam, également publiée par les éditions P.O.L (Une fille de feu) et Maylis de Kerangal (Corniche Kennedy, Verticales).

L'auteure de Les adolescents troglodytes raconte dans son nouveau roman l'histoire d'une très jeune fille systématiquement violée par les garçons de sa classe, qui devient quelques années plus tard l'employée de l'un de ses anciens tortionnaires.

La mention spéciale du jury, dotée de 3 000 euros, est allée à Céline Minard pour son quatrième roman, Bastard Battle (Léo Scheer).

Parmi la douzaine de titres sélectionnés, figuraient ceux des lauréats du Goncourt (Atiq Rahimi, P.O.L), du Médicis (Jean-Marie Blas de Roblès, Zulma) et du Décembre (Mathias Enard, Actes Sud).

Etaient également en lice Emmanuel Adely (Genèse, Seuil), Robert Alexis (Les figures, José Corti), Frédéric Ciriez (Des néons sous la mer, Verticales), Kossi Efoui (Solo d'un revenant, Seuil), et Jean-Louis Schefer (Notre âme est une bête féroce, P.O.L).

Issu de la librairie indépendante, le prix Wepler est attribué par un jury renouvelé chaque année de libraires, critiques et lecteurs. Ses organisateurs viennent de publier un recueil de textes inédits des lauréats des dix années précédentes, sous le titre Seize nouvelles (Thierry Magnier).

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Emmanuelle Pagano : Les mains gamines (POL)