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Emouvante passation de pouvoir entre Audrey Azoulay et Françoise Nyssen

Françoise Nyssen et Audrey Azoulay lors de la passation de pouvoir au ministère de la Culture. - Photo Olivier Dion

Emouvante passation de pouvoir entre Audrey Azoulay et Françoise Nyssen

Les principaux représentants de la chaîne du livre se sont déplacés rue de Valois, mercredi 17 mai, pour accompagner et saluer la prise de fonction de l’éditrice Françoise Nyssen comme ministre de la Culture, de la Communication et de l'Audiovisuel.
 

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Par Isabel Contreras
Créé le 18.05.2017 à 00h43 ,
Mis à jour le 18.05.2017 à 11h41

Mercredi 17 mai, Audrey Azoulay a cédé sa place de ministre de la Culture, de la Communication et de l’Audiovisuel à l’éditrice Françoise Nyssen. Lors de la passation de pouvoir, rue de Valois, elle est revenue sur son bilan avant de saluer l’action professionnelle de sa successeuse et de souligner l'amitié que les lie : "Je n'imagine personne à qui ça m'aurait fait plus plaisir de transmettre les clés de ce ministère", a-t-elle déclaré d'une voix émue.
 
Visiblement émue également, Françoise Nyssen a rappelé dans son discours ses origines belges, son arrivée en France "il y a quarante ans", ses études en biologie moléculaire et son engagement auprès des comités de quartier à Bruxelles avant de devenir éditrice. "C’est pour travailler avec les gens et au plus près des gens, en se préoccupant de (…) la culture qu’on peut peut-être changer les choses ", a-t-elle souligné. Elle a dit avoir accepté ce portefeuille en suivant "[sa] devise : plaisir et nécessité », et parce que "la République m’a beaucoup donné et je dois lui rendre service".
 
Françoise Nyssen a prononcé son discours devant une nuée de caméras, mais aussi les principaux représentants de la chaîne du livre. Ces derniers ont loué la figure de cette éditrice "enthousiaste et bienveillante", selon le président du Syndicat national de l'édition, Vincent Montagne.

"Avec elle, la protection du prix unique du livre est assurée", a lancé "avec une grande fierté", Vincent Monadé, le président du Centre national du livre.  "Il n’y aura pas de temps d’acclimatation puisqu’elle maîtrise déjà les problématiques. On ira directement au fond de la question", a pointé de son côté le président du Syndicat national de la librairie, Matthieu de Montchalin.

Par la voix de Marie Sellier, la présidente de la Société des gens des lettres, les auteurs ont aussi accueilli avec joie cette "bonne nouvelle". Françoise Nyssen, elle, a fini son discours en demandant de "l’indulgence" et en promettant de "ne pas oublier l’urgence de l’essentiel".
 
 

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