Francesco Piccolo reçoit le prix Strega 2014
Il desiderio di essere come tutti, publié chez Einaudi, remporte la plus importante récompense littéraire italienne
PRIX LITTERAIRE
Le romancier Francesco Piccolo remporte le 68e prix Strega 2014 avec son roman Il desiderio di essere come tutti publié chez Einaudi. Avec 140 voix (sur 415 suffrages exprimés), il coiffe au poteau Antonio Scurati et son Il padre infedele (Bompiani) qui a obtenu 135 votes. Le prix a été annoncé dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 juillet lors d’un dîner de gala Villa Giulia à Rome, en présence du maire de la ville.
Trois autres candidats figuraient dans la sélection : Antonio Pecoraro avec La vita in tempo di pace (Ponte alle Grazie), Antonella Cilento avec Lisario o il piacere infinito delle donne (Mondadori) et Giuseppe Catozzella avec Non dirmi che hai paura (Feltrinelli), paru au Seuil en mai dernier sous le titre Ne me dis pas que tu as peur, traduit par Nathalie Bauer.
"Le 22 juin 1974, à la 70e minute d’une partie de football, je suis devenu communiste"… ainsi commence Il desiderio di essere come tutti (Le désir d’être comme tout le monde), que son éditeur qualifie à la fois de "roman de la gauche italienne et de récit de formation individuelle et collective dans l’Italie des années 70, mêlant à la fois l’enterrement de Berlinguer et la découverte du plaisir de perdre, l’enlèvement d’Aldo Moro et la trahison du père, une phrase de Craxi et un récit de Carver… ".
Le précédent livre de Francesco Piccolo, Petits moments de bonheur volé, paru en 2010 chez Einaudi, a été publié par Denoël en février 2014 (traduction Anaïs Bokobza). Tandis qu’Une histoire romantique, d’Antonio Scurati (paru chez Bompiani en 2007) paraît le 9 juillet chez Flammarion (traduction Dominique Vittoz).
Trois autres candidats figuraient dans la sélection : Antonio Pecoraro avec La vita in tempo di pace (Ponte alle Grazie), Antonella Cilento avec Lisario o il piacere infinito delle donne (Mondadori) et Giuseppe Catozzella avec Non dirmi che hai paura (Feltrinelli), paru au Seuil en mai dernier sous le titre Ne me dis pas que tu as peur, traduit par Nathalie Bauer.
"Le 22 juin 1974, à la 70e minute d’une partie de football, je suis devenu communiste"… ainsi commence Il desiderio di essere come tutti (Le désir d’être comme tout le monde), que son éditeur qualifie à la fois de "roman de la gauche italienne et de récit de formation individuelle et collective dans l’Italie des années 70, mêlant à la fois l’enterrement de Berlinguer et la découverte du plaisir de perdre, l’enlèvement d’Aldo Moro et la trahison du père, une phrase de Craxi et un récit de Carver… ".
Le précédent livre de Francesco Piccolo, Petits moments de bonheur volé, paru en 2010 chez Einaudi, a été publié par Denoël en février 2014 (traduction Anaïs Bokobza). Tandis qu’Une histoire romantique, d’Antonio Scurati (paru chez Bompiani en 2007) paraît le 9 juillet chez Flammarion (traduction Dominique Vittoz).
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