Disparition

La fille unique du prix Nobel de littérature 1947 est décédée samedi 20 avril à l’âge de 90 ans. Née de la relation « clandestine » entre André Gide et Elisabeth Van Rysselberghe, elle n’apprit l’identité de son père qu’à l’âge de 13 ans. A partir de 1951, année de la mort de Gide, Catherine a veillé sur l’héritage littéraire paternel. Elle a favorisé des publications majeures, dont les Œuvres complètes de Gide dans la « Pléiade », ses correspondances, et inédits : Le ramier (Gallimard, 2007) ou sa traduction de poèmes de Kabîr (Gallimard, 2012). Elle a mis à la disposition des chercheurs ses archives gérées par la Fondation Catherine Gide, qu’elle a créée et présidée. Très attachée aux deux « côtés » de sa famille, elle a publié, en 2000, les lettres de sa mère à sa grand-mère, Maria, la Petite Dame (Gallimard, « Les cahiers de la NRF »). J.-C. P.

11.10 2013

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