La manifestation a réuni une soixantaine de traducteurs, accompagnés d’auteurs et d’éditeurs pour aborder la littérature auprès du grand public. Du kikuyu (Kenya), au bambara (Mali) en passant par le chinois et le tamoul (Inde), les organisateurs ont tenu à offrir comme chaque année une programmation "éclectique": "On essaie toujours de résister à la domination de la langue anglaise en explorant tous les univers linguistiques possibles", explique le libraire.
L’édition 2017 a porté un regard attentif aux littératures africaines et à l’actualité politique avec, entre autres, la lecture d’extraits des auteures turques Asli Erdogan et Pinar Selek. "On essaie d’être le reflet de la production éditoriale", souligne Pierre Morize, soucieux d’offrir au public l’expérience d’une rencontre pleinement littéraire : "On explore les questions de la traduction dans tous les sens. Avec toujours l’idée que le traducteur, parce qu’il a traduit, est celui qui connaît le mieux le livre", ajoute-t-il.
Le festival "Vo-Vf" s’affirme comme l’une des principales rencontres de la traduction au fil des ans. Chaque année, fin septembre, il précède les Assises de la traduction littéraire dont la 34e édition aura lieu du 10 au 12 novembre prochains à Arles.