Google et les éditeurs américains ont deux mois pour étudier leurs options

Google et les éditeurs américains ont deux mois pour étudier leurs options

La nouvelle audience est fixée au 19 juillet.

Par Vincy Thomas
avec vt, avec afp Créé le 15.04.2015 à 21h00

Google et les auteurs et éditeurs américains avec lesquels il tente d'obtenir un accord pour mettre en place son projet de bibliothèque universelle ont demandé et obtenu mercredi 1er juin un délai de deux mois supplémentaires pour étudier leurs "options".

Lors d'une audience au tribunal fédéral de Manhattan à New York, le juge Denny Chin a octroyé à la demande des parties 60 jours supplémentaires pour discuter d'un accord, et la nouvelle audience est fixée au 19 juillet à 10h.

"Les parties sont encore en train d'étudier leurs options. Elles n'ont encore pris aucune décision. Nous aimerions revenir dans 60 jours" a expliqué au juge un représentant des éditeurs et auteurs, Bruce Keller.

"Nous avons travaillé étroitement avec les auteurs et éditeurs pour explorer un nombre d'options possibles", a pour sa part commenté Google dans un communiqué.

"Lors de l'audience d'aujourd'hui, nous avons demandé plus de temps pour discuter de ces options. Quel qu'en soit le résultat, nous allons continuer à rendre les livres du monde entier accessibles en ligne à travers Google Books et Google eBooks", a-t-il ajouté.

Fin mars, la justice américaine avait mis un coup d'arrêt au projet de Google de mettre tout le savoir en ligne via la numérisation de tous les livres, le juge Chin rejetant un accord conclu avec des auteurs et éditeurs américains qu'il estimait "pas équitable, adéquat ni raisonnable" (voir actualité du 22 mars dernier).

L'accord prévoyait que Google verse 125 millions de dollars pour rémunérer les auteurs dont les oeuvres auraient été numérisées sans autorisation, et établisse un "Fonds de droits du livre" assurant un revenu aux auteurs acceptant que leurs livres soient numérisés.

Le juge Chin avait toutefois soulevé plusieurs objections, se montrant en particulier réticent à récompenser Google "pour s'être lancé sans permission dans la copie à grande échelle d'ouvrages couverts par des droits d'auteur".

15.04 2015

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