Haruki Murakami s’offre un joli doublé cette semaine dans les meilleures ventes : 18e du Top 50 fiction avec Première personne du singulier et 26e du Top 50 non-fiction avec Abandonner un chat, tous deux publiés chez Belfond. Transfuge, Libération, Lire et L'Obs ont relayé dès sa sortie la parution avec leurs critiques. Belfond a investit le site Babelio, avec une opération de communication dédiée, et acheter des pubs dans Le Monde, Télérama et L'obs pour accompagner la sortie du recueil, en plus de publicités sur les réseaux sociaux. L'essai a bénéficié d'une bande annonce et d'une campagne 100% numérique.
Avec Première personne du singulier, tiré à 45 000 exemplaires, l’écrivain japonais le plus lu en France propose un recueil de huit nouvelles inédites, des récits mettant en scène un narrateur vieillissant se rappelant des souvenirs de jeunesse. On croise des femmes qui sont toujours inaccessibles et des hommes fragiles au fil de rencontres hasardeuses, où l’onirisme peut surgir à tout moment. La musique fait le lien, de Charlie Parker aux Beatles, en passant par le Carnaval de Schumann. Empli de nostalgie, le livre est une sorte d’autobiographie déguisée.
Dans un registre réellement biographique, Haruki Murakami publie aussi Abandonner un chat, illustré par Emiliano Ponzi et imprimé à 20 000 exemplaires. Il y raconte des épisodes marquants de la vie de son père mais dévoile aussi leur relation complexe. Là encore, le hasard est présent, la vulnérabilité masculine aussi. Ce texte inédit est tout aussi mélancolique et poignant que ses courtes fictions rêveuses. Deux ouvrages qui se livrent à une sorte de jam-session solitaire.