Henning Mankell réfléchit à l'idée d'interdire ses livres en Israël
L'écrivain suédois qui se trouvait à bord de la flottille attaquée dans la nuit du 31 mai raconte les faits et sa colère dans un quotidien suédois.
L'écrivain Henning Mankell s'est confié au quotidien suédois Dagens Nyheter (repris et traduit par Courrier International). A peine revenu en Suède, le 1er juin, il a voulu expliquer sa version des faits à propos de l'assaut par l'armée israélienne du navire humanitaire sur lequel il se trouvait.
L'homme est en colère : « Jamais Israël n'a été autant condamnée dans le monde. L'état hébreu s'est enfermé dans une impasse. Le monde aujourd'hui n'est plus celui qu'il était la semaine dernière ». Il ne comprend pas cette volonté de « s'engager consciemment dans une confrontation violente et tuer des gens, cela me dépasse », et il s'interroge sur les sanctions. « Je vends beaucoup de livres en Israël et je vais voir si j'interdis la traduction de mes livres en hébreu. En même temps, je ne veux pas toucher les mauvaises personnes, donc il faut que j'y réfléchisse. »
« Nous avons vu des hélicoptères qui larguaient des hommes, raconte-t-il en revenant sur les faits survenus dans la nuit du 30 au 31 mai au large de Gaza, et nous avons entendu des rafales. Il était alors 4h30. à 4h35, ils ont pris notre navire à l'abordage. Nous étions réunis sur la passerelle, et ils nous ont dit de descendre à l'intérieur du bateau. Il y en a peut-être quelques-uns qui ont pris un peu leur temps et ils se sont immédiatement fait tirer dessus avec des pistolets type Taser. Un autre a reçu une balle en caoutchouc. »
Toujours sous le choc d'avoir été considéré comme un terroriste, Henning Mankell a conscience que son statut d'auteur célèbre l'a plus ou moins protégé. Le romancier a perdu, entre autres, son ordinateur et ses affaires personnelles. Selon le journal, il avait travaillé la veille de son départ sur le manuscrit de la quatrième partie de la série télévisée sur Ingmar Bergman qu'il est en train d'écrire.
L'homme est en colère : « Jamais Israël n'a été autant condamnée dans le monde. L'état hébreu s'est enfermé dans une impasse. Le monde aujourd'hui n'est plus celui qu'il était la semaine dernière ». Il ne comprend pas cette volonté de « s'engager consciemment dans une confrontation violente et tuer des gens, cela me dépasse », et il s'interroge sur les sanctions. « Je vends beaucoup de livres en Israël et je vais voir si j'interdis la traduction de mes livres en hébreu. En même temps, je ne veux pas toucher les mauvaises personnes, donc il faut que j'y réfléchisse. »
« Nous avons vu des hélicoptères qui larguaient des hommes, raconte-t-il en revenant sur les faits survenus dans la nuit du 30 au 31 mai au large de Gaza, et nous avons entendu des rafales. Il était alors 4h30. à 4h35, ils ont pris notre navire à l'abordage. Nous étions réunis sur la passerelle, et ils nous ont dit de descendre à l'intérieur du bateau. Il y en a peut-être quelques-uns qui ont pris un peu leur temps et ils se sont immédiatement fait tirer dessus avec des pistolets type Taser. Un autre a reçu une balle en caoutchouc. »
Toujours sous le choc d'avoir été considéré comme un terroriste, Henning Mankell a conscience que son statut d'auteur célèbre l'a plus ou moins protégé. Le romancier a perdu, entre autres, son ordinateur et ses affaires personnelles. Selon le journal, il avait travaillé la veille de son départ sur le manuscrit de la quatrième partie de la série télévisée sur Ingmar Bergman qu'il est en train d'écrire.
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