La Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe (IMA) ont rendu publique le 3 octobre la sélection de la première édition du Prix de la jeune littérature arabe. Ces huit titres ont été choisis par Maati Kabbal, responsable des Jeudis de l’IMA. Trois d’entre eux sont parus chez Actes Sud et deux au Seuil :
• Je suis né huit fois de Saber Mansouri (Éditions du Seuil)
• Amir de Nabil Naoum; roman traduit de l’arabe par Luc Barbulesco (Actes Sud / Sindbad)
• Chibani d’Ahmed Dich (Éditions Anne Carrière)
• Le dernier été d’un jeune homme de Salim Bachi (Flammarion)
• Saint Georges regardait ailleurs de Jabbour Douaihy; roman traduit de l’arabe par Stéphanie Dujols (Actes Sud / Sindbad)
• Biculturels. Se construire entre deux cultures de Hayat El Yamani (Éditions Anne Carrière)
• Le dernier seigneur de Marsad de Charif Majdalani (Éditions du Seuil)
• La Garçonne d’Alia Mamdouh ; roman traduit de l’arabe par Stéphanie Dujols (Actes Sud)
Ce prix couronne une œuvre littéraire écrite sur la thématique de la jeunesse arabe. Il est attribué à un écrivain ayant la nationalité de l’un des pays de la Ligue arabe et ayant écrit une œuvre littéraire (roman, recueil de nouvelles ou de poèmes), autrement qu’à compte d’auteur. La langue peut être le français ou l’arabe traduit en français. Il faut de plus que la publication des ouvrages date de moins de deux ans (entre le 30 mai 2011 et le 30 mai 2013).
Des personnalités du monde des médias, des arts et de la culture, et des spécialistes du monde arabe doivent désormais désigner le lauréat. Ce jury, présidé par Pierre Leroy, est composé de Mohammed Berrada, romancier et critique littéraire, Mahi Binebine, peintre et écrivain, lauréat du Prix du Roman arabe en 2010, Mustapha Bouhayati, directeur de Brunswick Art, Jean-Pierre Elkabbach, journaliste à Europe 1, Gilles Gauthier, ancien ambassadeur de France au Yémen, et traducteur des livres d'Ala Al-Aswani, Kaoutar Harchi, écrivain, Fouad Laroui, écrivain et économiste, lauréat du Prix Goncourt de la nouvelle en 2013, et Alexandre Najjar, écrivain et avocat. La cérémonie de remise du prix aura lieu le 20 novembre prochain, à l’Institut du monde arabe.