A partir de 19 heures, dans le magasin et son jardin attenant, se vendront donc au profit de la librairie T-shirt, caricatures, fleurs, soupe et autres gâteaux, le tout agrémenté d’un concert. Le but est de compléter la campagne de crowdfunding, lancée le 10 mars sur le site Ulule afin de récolter au minimum 55000 euros.
Des causes conjoncturelles
Malgré un chiffre d’affaires en constante progression depuis sa création en 2008 et des bilans comptables positifs, La Soupe de l’espace a effectivement besoin de cette somme pour combler son découvert, que la banque menace de ne plus lui autoriser dans un très bref délai.
Les causes de cette défaillance de trésorerie sont multiples et plutôt "conjoncturelles, explique Jean Pichinoty. Nous avons perdu du chiffre en 2015, en raison notamment d'une baisse de fréquentation sur plusieurs de nos festivals. A cela s’ajoute une progression de notre travail avec les collectivités, qui fragilise la trésorerie et amoindrit la marge, une boutique en ligne non rentable et un endettement encore trop important lié à notre déménagement en 2010."
"On ne fait pas de @soupedelespace sans remplir un oeuf!" proverbe ululesque https://t.co/KcBoWNcxmE pic.twitter.com/fGEkvhreqb
— miss miza (@miss_miza) 23 mars 2016
Soutenue et relayée sur les réseaux sociaux et par de nombreux auteurs et illustrateurs, accueillis à la librairie pour certains telles Miss Miza, Lucie Cauwe ou Julia Wauters et Glen Chapron, La Soupe de l’espace a encore besoin de 33000 euros pour atteindre son premier pallier. Mais le véritable objectif, reconnaît Jean Pichinoty, serait plutôt de collecter entre 65000 et 80000 euros, "ce qui permettrait véritablement à la librairie de sortir la tête de l’eau."