Sortie victorieuse d’une campagne de préventes sur Kisskissbankbank, la revue Kometa sera commercialisée à partir du 11 octobre. Née d’un électrochoc, celui de l’invasion russe en Ukraine, elle promet un défrichage littéraire des pays d’Europe de l’est. « Kometa signifie « comète » en ukrainien. Dans l’antiquité, une comète était annonciatrice d’un évènement. Kometa ne regarde pas cet astre aveuglant mais ce qu’il éclaire », explique la rédactrice en chef Léna Mauger, ancienne de la revue XXI.

Au sommaire de ce premier numéro : de grands récits à l’instar du Roman Géorgien d’Emmanuel Carrère, où l’écrivain renoue avec sa cousine Salomé Zourabichvili, présidente de Géorgie, des cartes, photographies et des missives de journalistes et d’activistes, décrivant avec acuité leur quotidien et combats à Karkhiv, Minsk, ou encore Budapest. Une approche pluridisciplinaire de l’impérialisme, sujet principal du Kometa n°1. A paraître tous les trois mois, la revue comptera 208 pages sans publicités. D’un coût de 22€, elle est disponible en librairie et par abonnement et s’accompagne d’un site web et d’une newsletter.

Kometa a été fondée par Léna Mauger, Perrine Daubas, directrice exécutive de la revue La Déferlante, Serge Michel, créateur du Bondy blog, Paolo Woods (directeur de la photographie) et Grégory Rozières (directeur du développement numérique). Le comité consultatif est composé de journalistes, d’écrivains et de chercheurs européens.