Ymelda Navajo, directrice éditoriale.- Photo MYLÈNE MOULIN

En misant sur Katherine Pancol, La Esfera de los libros a réussi son pari : la trilogie de l’auteure française s’est écoulée à 500 000 exemplaires. Un succès phénoménal qui a permis à cette petite maison d’édition, créée en 2001 et composée d’une équipe de dix personnes en Espagne et de cinq au Portugal, de se positionner sur le marché des droits avec un certain poids, même si les traductions ne représentent que 20 % du catalogue. La Esfera de los libros a publié depuis les ouvrages d’Eliette Abécassis, Nathalie Kuperman, Michel Rostain, Dai Sijie, Jean-Luc Leleu et éditera bientôt Jean-Philippe Blondel. Son credo ? « Etre un véritable laboratoire de la traduction en découvrant de nouvelles valeurs littéraires de qualité mais accessibles au grand public, et exploiter des niches délaissées par les grands groupes », explique Ymelda Navajo, sa directrice éditoriale. Spécialisée en fiction et en roman historique, la maison d’édition publie également du polar, des titres d’enquêtes journalistiques et s’est spécialisée dans les publications sur la Seconde Guerre mondiale. Les traductions, tirées au minimum à 3 000 exemplaires, sont diffusées en Espagne et parfois au Portugal, mais aussi en Amérique latine, via un partenariat de coédition avec la maison El Ateneo basée en Argentine. M. M.

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