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La fille de Lake Placid, le nouveau roman de Marie Charrel (Éditions Les Pérégrines)

La fille de Lake Placid, le nouveau roman de Marie Charrel (Éditions Les Pérégrines)

Un roman envoûtant sur l’univers poétique de Lana Del Rey et sa rencontre avec Joan Baez.

En partenariat avec les Éditions Les Pérégrines

Créé le 19.02.2024 à 09h09 ,
Mis à jour le 20.02.2024 à 17h02

2019, Californie : Lana Del Rey tente de convaincre Joan Baez de monter avec elle sur scène. La reine du folk des seventies est d’abord méfiante face à celle qu’elle prend pour un produit marketing. Mais au fil des jours, elle découvre une jeune femme intelligente, une artiste et, au-delà, une poétesse portant au cœur la nostalgie d’un rêve américain impossible et brisé. Alors, elle accepte de jouer avec elle lors d’un concert (qui s’est réellement produit), puis elle peindra son portrait (qui existe réellement).
1996, Lake Placid : Elizabeth, 11 ans, échappe à la vigilance de ses parents pour retrouver son ami Parker dans les bois, la nuit. Un matin, les deux enfants tombent sur une mystérieuse femme nue, à la peau diaphane et à la bouche rouge sang, et Parker disparaît. Entre addiction à l’alcool et découverte de son don pour l’écriture et la musique, Elizabeth grandit hantée par cette vision.
En croisant ces deux temporalités, Marie Charrel fait surgir dans une atmosphère souvent onirique, où s’entremêlent illusion et réalité, une Lana Del Rey complexe et fascinante, mystérieuse mais attachante, irréductible à tous les clichés que l’on a voulu lui accoler.

La fille de Lake Placid, dernier titre en date de la collection « Les Audacieuses » (éditions Les Pérégrines), est disponible en librairie depuis le 5 janvier 2024 (EAN 979-10-252-0603-4).

La presse en parle :

Entretien avec Sean Rose pour Livres Hebdo : « Marie Charrel, une certaine idée de l’Amérique » : « Au départ de mon livre, il y avait ce portrait de Lana del Rey par Joan Baez, qui a arrêté sa carrière de chanteuse pour se consacrer à la peinture. A priori, ces deux-là n’ont rien à voir, et pourtant… C’est, je pense, une certaine idée de l’Amérique qui les rapproche, une Amérique terre de liberté et d’émancipation, de conquête des droits. »

Recension par Thomas Stelandre pour Libération : « Bien documentée, la rêverie veille à accorder ses teintes au nuancier (pastel et sombre) de l’héroïne, elle-même généreuse en mystères. »

Recension par Patrick Williams dans ELLE : « Au fil de ce roman étrange et captivant, Marie Charlle nous rappelle que Lana Del Rey est aussi une grande poétesse [...] qui a dynamité le rêve américain. »

Invitée de l’émission Culturebox sur France Télévision : https://www.france.tv/spectacles-et-culture/emissions-culturelles/culturebox-l-emission/5592105-emission-du-jeudi-18-janvier-2024.html

Recension par Samuel Glayze-Esteban pour l’Humanité Magazine : « Un regard averti, passionné et tendre sur une œuvre qui continue de se dérober à toute tentative de la saisir. »

Recension par Carine Janin dans Ouest France : « Joan Baez sera séduite par Lana, dont la voix est “une caresse d’or”, qui “transforme les heures sombres en or”. Marie Charrel tresse la rencontre entre ces femmes en y ajoutant de la fiction et un brin de sorcellerie. »

Extraits

« Comme les créatures nyctalopes, Lana sait voir au coeur de la nuit ce qui échappe aux autres. La fête discrète qui, pour peu que l’on sache la distinguer, se tient dans l’obscurité. Elle transforme le secret des heures sombres en or. Lana est une grande poétesse, mais pas seulement : c’est une alchimiste. »

« Mourir sur la pelouse fraîche, sans un bruit. Se dissoudre lentement dans le sol et disparaître. Tels les minéraux des plantes en décomposition, elle rejoindrait doucement l’humus, puis les réseaux souterrains menant aux nappes phréatiques. Elle changerait de nature pour devenir eau et resterait des décennies sous terre, à mûrir sa vengeance, jusqu’à ce qu’un courant mystérieux la ramène à la surface. Là, elle jaillirait à la faveur d’une source vive, chahuterait dans les flots d’un ruisseau printanier, puis irriguerait les jardins de Lake Placid. Elle choisirait le plus beau des rosiers de la ville et empoisonnerait patiemment chacune de ses épines.

Attirés par la beauté gracile des fleurs, les bonnes mères et les bons pères de famille des pavillons chics, ces adultes à la mise toujours impeccable qui, convaincus d’incarner l’ordre, le bien, étouffent les rêves des petites filles en tentant d’en faire des princesses, s’y piqueraient les doigts et tomberaient dans un sommeil sans fin. »

19.02 2024

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