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[Pendant les Jeux olympiques 1/5] Pierre-Benoît de Veron : « Le sport fait partie de mon équilibre de vie »

Pierre-Benoît de Veron, directeur général de Leduc, participe chaque année à plusieurs courses - Photo DR

[Pendant les Jeux olympiques 1/5] Pierre-Benoît de Veron : « Le sport fait partie de mon équilibre de vie »

À l’occasion des Jeux olympiques de Paris, Livres Hebdo a choisi d’interroger les acteurs du livre sur leur rapport au sport. Quatre éditeurs et une éditrice, tous pratiquants aguerris, se sont prêtés à l’exercice. Premier de notre liste, Pierre-Benoît de Veron, directeur général de Leduc, consacre six à sept heures par semaine à la pratique sportive.

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Par Charles Knappek
Créé le 29.07.2024 à 10h00

Directeur général des éditions Leduc (groupe Albin Michel), Pierre-Benoît de Veron est aussi un coureur accompli, doublé d’un footballeur amateur et d’un joueur de tennis occasionnel, qui accorde une place de premier plan à la pratique sportive dans sa vie quotidienne. La condition sine qua non de son bien-être, et l’une des clés de sa réussite professionnelle.

 

Livres Hebdo : Que représente le sport dans votre quotidien ?

Pierre-Benoît de Veron : Le sport fait partie de mon équilibre de vie. Depuis trois ans, je cours quatre fois par semaine, ce qui en tant que dirigeant d’entreprise demande une certaine organisation. La clé est de se fixer des créneaux à horaire fixe dans la semaine, sans que cela interfère dans mon travail. Par exemple le lundi je suis en télétravail et je cours une heure à partir de 18h30. Le mercredi matin c’est de 7h à 8h, ce qui m’apporte beaucoup d’énergie dans la journée et me permet d’enchaîner beaucoup de rendez-vous. A contrario, le vendredi je cours de 14h à 15h et je m’arrange pour ne pas prendre de rendez-vous l’après-midi. C’est une organisation à tenir et qui me permet de rester disponible pour l’entreprise. 

Comment définiriez-vous votre pratique du sport ?

Je suis convaincu que le sport est bénéfique pour l’équilibre personnel et professionnel. Il est aussi un facteur de performance et de bien-être. S’il m’arrive de me blesser et de ne pas pouvoir pratiquer pendant quelques semaines, j’en ressens très vite les effets négatifs en étant plus fatigué, moins en forme. Avant de courir, je jouais au football deux fois par semaine. S’agissant de la course, 70 % de mon entraînement est de l’endurance fondamentale. Je dois pouvoir courir et parler en même temps, ce qui me permet de passer des appels si besoin. Je joue aussi au tennis une à deux fois par semaine. Au global, je fais donc entre 6 et 7 heures de sport par semaine.

Êtes-vous compétiteur ?

Je participe surtout à des trails courts, sur des distances comprises entre 20 et 30 km, et je fais aussi un peu de course en ligne. Cette année, j’ai couru le trail du muguet (21km), l’éco-trail de Paris (18km) et le semi-marathon de Boulogne. Cet automne, je vais m’inscrire au trail des Châtaignes (35km) et aux 10 km de Colombes. Sur les courtes distances, je vise des temps, à l’inverse du trail où je cours plus aux sensations, raison pour laquelle je privilégie le trail.

« Mon objectif est de maintenir la cadence et de m’orienter vers des courses plus longues »

Comment voyez-vous évoluer votre pratique dans l’avenir ?

Mon objectif est de maintenir la cadence et de m’orienter vers des courses plus longues, qui demandent plus de foncier et moins d’explosivité. J’ai 40 ans et je sais, pour le voir autour de moi, qu’on peut continuer à courir au moins jusqu’à 60 ans à condition d’adapter sa pratique à l’évolution de son corps.

En tant que chef d’entreprise, incitez-vous vos collaborateurs à la pratique sportive ?

La pratique du sport contribue au bien-être et il me semble important de la mettre en avant. Nous avons offert à tous nos salariés un abonnement Neoness. Parmi les collaborateurs, une quinzaine ont choisi d’en bénéficier.

Allez-vous suivre les Jeux olympiques ?

Les JO sont une vitrine magnifique pour Paris et la France. L’événement permet aussi de mettre en avant des disciplines peu exposées médiatiquement. Personnellement j’ai prévu d’assister à des épreuves dans quatre disciplines : athlétisme, badminton, hockey sur gazon et natation. Je vais aussi regarder à la télévision le triathlon et le judo, qui sont des sports où les Français sont réputés pour briller. Sans oublier le replay des épreuves du jour que je regarderai chaque soir.

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