Fermée le 15 juillet en raison du départ en retraite de son propriétaire, la libraire de voyage de Nantes a finalement trouvé un autre local pour poser ses valises. Il sera dévoilé au public le 24 novembre. Installée rue Racine, à quelques pas de la librairie Coiffard, dans un espace plus grand - 160 m2 contre 110 auparavant - et sur deux niveaux dont un en mezzanine, la Géothèque nouvelle version se veut toujours un espace dédié au tourisme avec guides et cartes, mais accentuera sa thématique voyage avec un renforcement de l’offre en carnets, essais, documentaires et littérature de voyage. L’assortiment, passé de 6 000 références à 12 000 pour l’ouverture, devrait donc se situer autour des 9 000 titres à l’année. L’autre axe de développement porte sur les animations, avec notamment la création d’un rendez-vous chaque premier mardi du mois autour d’un auteur. La mezzanine accueillera également des expositions dont la première donne à voir le travail de Paskal Chelet, une cliente photographe qui a participé activement à la renaissance de la librairie.

Si le projet a été porté en premier lieu par Benoît Albert, directeur pendant dix ans de la Géothèque et aujourd’hui associé majoritaire et gérant, il est en effet aussi "le fruit d’un travail collectif", souligne le libraire. Dès la fermeture, un comité de soutien de clients s’est formé et deux éditeurs, Emeric Fisset de Transboréal et Xavier Mouginet d’Elytis, se sont associés à Benoît Albert avec pour objectif de "faire de la Géothèque une librairie de voyage de référence", dont le premier prévisionnel a été fixé à 450 000 euros. Cécile Charonnat