Les ventes au détail d’ouvrages de littérature générale en grand format s’inscrivent, d’après les données d’Ipsos, en baisse sur la période juin 2013-mai 2014 par rapport aux douze mois précédents. Dans le secteur de la fiction, encore dispersé même si Albin Michel, Gallimard et Lattès ont assuré en un an plus du quart des ventes en exemplaires (voir ci-contre), l’activité recule de 5 % en valeur, à 342,4 millions d’euros, et de 5,7 % en nombre de volumes vendus, à 17,7 millions. La répartition des ventes par catégories reste en revanche très stable : en valeur, 70,1 % pour les romans, 20,8 % pour le policier et l’espionnage, 7,6 % en science-fiction et fantastique, 1,6 % en poésie et théâtre.
Pour les essais et documents, un secteur encore moins concentré puisque la part des dix principaux éditeurs dans les ventes en nombre d’exemplaires dépasse à peine le quart (voir ci-contre), le retrait est de 3,2 % en valeur et de 3,4 % en nombre de volumes vendus. 19,9 millions de livres se sont écoulés de juin 2013 à mai 2014, pour un chiffre d’affaires de 373,5 millions d’euros. Par rapport à l’année précédente, la proportion de l’activité réalisée par les essais en littérature (21,8 %) et en histoire (10,1 %) d’essais scientifiques et médicaux (8,2 %) et de titres d’humour (5,4 %) a progressé au détriment de l’économie (11 %), des biographies et autobiographies (7,1 %), de la psychologie (6,8 %) et de la politique (6,5 %). Religion et ésotérisme, sociologie et politique restent globalement stables. F. P.