Réveiller la bête
Arte a créé l’événement avec la présentation de The Wanderer : Frankenstein’s Creature, une adaptation libre du roman de Mary Shelley, Frankenstein ou le Prométhée moderne (réédité en poche le 7 novembre chez Gallimard) développée par La Belle Games. Paru sur PC pendant le salon, ce jeu d’aventure place le joueur dans le rôle du monstre qui donne son nom au jeu, vagabond sans mémoire ni passé. "Pour forger le destin de cet être artificiel ignorant du Bien comme du Mal, il vous faudra partir explorer le vaste monde et traverser joies et tourments", indique la chaîne sur son site.
Le studio français Cyanide s’est lui aussi illustré avec sa créature, le terrifiant et tentaculaire Cthulhu dans L’appel de Cthulhu. Paru en 2018, le titre propose un jeu d’enquête horrifique et angoissant fondé sur la mythologie lovecraftienne.
La ferme des animaux
Très attendu par les amateurs de BD et de jeu vidéo, l’adaptation du polar bestial Blacksad de Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido (Dargaud) a fait une apparition remarquée à Paris Expo, où un graffeur a réalisé un large portrait du héros, John. Développé par les Madrilènes de Pendulo Studios et edité par Microïds, filiale de Média-Participations, le titre se présente sous la forme d’un jeu d’enquête classique, dans la veine des adaptations de Sherlock Holmes. Blacksad : Under the Skin sera disponible en téléchargement sur Xbox One, PS4 et PC le 5 novembre, puis en édition physique à partir du 14 novembre.
Un autre chat, plus loufoque, se promenait dans les allées du salon. Le jeu mobile Garfield Rush, adapté de la célèbre série de comics trip humoristiques de Jim Davis (Dargaud) s'est paresseusement glissé dans l'enceinte de la Paris Games Week, bien qu’il soit disponible depuis janvier 2019 sur les principales plateformes d'applications. Le joueur doit guider le célèbre chat rouquin dans la ville et esquiver les obstacles tout en ramassant le maximum de bonus.Blacksad vous surveille à la Paris Games Week -- ....
— Microids (@Microids_off) November 1, 2019
Retrouvez le célèbre détective sur le stand @realarttitude Hall 2.2#PGW #BlacksadUndertheSkin pic.twitter.com/jxRMwB679U
Les fleurs du mal
Comme à son habitude, Ubisoft a dégainé les jeux issus de sa franchise Tom Clancy’s, du nom de l’écrivain américain de romans d’espionnage, pour épater les amateurs de canons rutilants et d’intrigues politico-militaires. L’éditeur présentait deux titres déjà parus, Rainbow Six Siege, dont le mode multijoueur en ligne continue de séduire après 4 ans de commercialisation, ainsi que Ghost Recon Breakpoint. Les ventes de ce dernier, paru le 4 octobre, ont grandement déçu Ubisoft, qui a dû revoir à la baisse ses objectifs de chiffre d’affaires pour l’année fiscale 2019-2020.
Raging Bull
Côté Japon, le stand de Bandai Namco faisait la part belle aux jeux de combat adaptés de mangas populaires. Les visiteurs pouvaient notamment s’essayer à My Hero One’s Justice 2 (2020), inspiré du shonen My Hero Academia de Kohei Horikoshi (Ki-oon), ainsi qu’à One Punch Man : A Hero Nobody Knows, transposition vidéoludique du manga humoristique de ONE et Yusuke Murata (Kurokawa).
One Piece (Glénat) et Dragon Ball (Glénat), les deux plus juteuses licences de l’industrie du manga, se sont également illustrées. One Piece Pirate Warriors 4 (2020) et Dragon Ball Z : Kakarot (17 janvier 2020) proposent tous les deux de revivre la trame originale du matériau source dans un mélange de jeu d’action et de jeu de rôle.