A cette occasion, Flammarion, en coédition avec le Musée d’Orsay, publie le 23 septembre le catalogue de l’exposition sous la direction de Guy Cogeval. Le 7 octobre, toujours en coédition, paraîtra un mook de 176 pages sous la direction de Sylvie Aubenas, Gabrielle Houbre et Edouard Papet, intitulé Prostitutions : représentations aveuglantes.
Flammarion prévoit également la publication le 7 octobre d’une encyclopédie thématique relative à l’exposition : Splendeurs et misères : abécédaire de la prostitution au XIXe siècle, réalisée sous la direction d'Isolde Pludermacher et Claire Dupin.
Armand Colin profite de cette actualité muséale pour éditer le 7 octobre un essai illustré Femmes d'exception, femmes d'influence avec comme sous-titre Une histoire des courtisanes au XIXe siècle de Catherine Authier. Au rayon essai aussi, Claudine Legardinier présente une étude sur la violence des clients, des proxénètes et des tenanciers, à paraître le 8 octobre chez Syllepses sous le titre Prostitution : une guerre contre les femmes.
Le Dr Caufeynon raconte l’histoire de La prostitution à travers les âges aux éditions des Traboules tandis que Marie Barret témoigne d’une vie de travailleuse du sexe dans Ephémère, vénale et légère le 1er octobre chez Plein jour.
La Musardine remet en avant plusieurs titres de son catalogue comme Secrets de maisons closes, paru en mars de Marc Lemonier, qui a collaboré aux hors-série consacrés par Marianne et Beaux-Arts Magazine à cette exposition mais aussi Joyeux Enfer, d’Alexandre Dupouy sur les premières photos pornographiques vendues sous le manteau dans les bordels, La putain et le sociologue, d’Albertine et Daniel Welzer-Lang, Le corps et l’argent, de Ruwen Ogien, Prostitution et dignité, de Norbert Campagna, et Le sexe et la loi, d’Emmanuel Pierrat.
Par ailleurs, la Bibliothèque de la conservation du musée d’Orsay, qui possède un fonds de 38 000 livres sur la période de 1848 à 1914, met à la disposition des chercheurs le site de ressources "Splendeurs et misères", projet piloté par la responsable de la bibliothèque, Agnès Marconnet, en collaboration avec Electre (base de données bibliographiques qui appartient au même groupe que Livres Hebdo).