Dans le numéro du 16 mai, Maurice Nadeau, fondateur et directeur de
la Quinzaine littéraire, proposera aux amis du journal de créer une société participative avec deux collèges, l'un regroupant les lecteurs et amis de la Quinzaine, l'autre les collaborateurs, pour recapitaliser sa société mère, la SELIS, avec une entrée de parts à 100 euros.
«
C'est de mort, en effet, qu'est menacée La Quinzaine littéraire?... Liquidation judiciaire ou dépôt de bilan, suspension de la parution » écrit il dans son texte déjà disponible sur le site
oeuvresouvertes.net.
«
Notre conseil juridique propose une solution qui permet à notre société, la SELIS, et à La Quinzaine, de poursuivre leur activité, explique-t-il.
Par l'intermédiaire de cette société, chacun - ami ou écrivain collaborateur - pourra devenir actionnaire et propriétaire de « son » journal.»
Philippe Thureau-Dangin, ancien président de
Courrier international et de
Télérama, s'est rapproché de
La Quinzaine pour assurer une mission de conseil.
Dès lundi 13 mai, les premiers chèques, et les messages de soutien, commençaient à arriver.?Dans un premier temps, la somme de 50 000 euros serait nécessaire pour affronter à la fois la baisse des abonnements - environ 10 % par an - la chute des ventes en kiosque et les coûts de la diffusion, assurée par Presstalis.
Un
blog de soutien au journal sera prochainement en lien avec la plateforme de financement participatif en ligne.
Créé en 1966,
La Quinzaine littéraire revendique, avec le concours de plus de 800 collaborateurs, écrivains, universitaires et journalistes, une certaine qualité de l'écriture et de la pensée, en privilégiant «
la lucidité dans tous les domaines du savoir. »