Burgess décrit The Clockwork Condition comme "une déclaration philosophique majeure sur la condition de l’homme contemporain". Le manuscrit est constitué d’une série de brouillons, de notes et de plans dans lesquels Anthony Burgess étaye les idées présentes dans le roman original, sur le crime, les punitions et les dangers potentiels de la culture visuelle transmise par la télévision et le cinéma. Il en profite notamment pour revenir sur la polémique concernant la violence frontale de l’adaptation cinématographique d’Orange mécanique par Stanley Kubrick.
Finalement "Burgess s’est rendu compte que rédiger cet essai était au-dessus de ses capacités, étant donné qu’il était romancier, et non philosophe, déclare Andrew Bissel. On lui a ensuite suggéré de publier un journal intitulé The Year of the Clockwork Orange, mais ce projet a également été abandonné. A la place, il publia un court roman autobiographique, Le testament de l'orange (Robert Laffont, 1975) [qui] reprend les idées de The Clockwork Condition." D’après l’universitaire, le manuscrit inachevé contient assez de matière pour élaborer une version publiable. Plusieurs éditeurs l'ont déjà contacté pour offrir leurs services.