L'Académie annonce que "Le nombre de termes contenus dans la neuvième édition se révèle infiniment plus important que celui de la précédente. Une évidence : cette augmentation est liée au développement impressionnant des sciences et des techniques, mais aussi aux changements affectant les mœurs, les modes de relation et de communication." "Au total, plus de 25000 mots nouveaux se seront imposés à notre langue d’usage en ces trente et quelques années qui nous séparent de la mise en chantier de cette neuvième édition. Un temps long certes, mais que notre confrère Dany Laferrière louait récemment puisqu’il permet, disait-il, de juger de la pertinence de l’introduction de tel mot nouveau ou, à l’inverse, de l’exclusion de tel autre", ajoute l'institution.
"L’Académie française a souhaité que son nouveau Dictionnaire en ligne ouvre, pour la première fois, des passerelles vers d’autres types de contenus. Elle propose ainsi l’accès à diverses ressources internes comme les rubriques Dire, ne pas dire et Questions de langue, déjà présentes sur le site de l’Académie, et des liens permettant d’accéder à des ressources externes, comme la base de données FranceTerme, qui recense les mots scientifiques et techniques officiellement recommandés dans le cadre du dispositif d’enrichissement de la langue française, ou la Base de données lexicographiques panfrancophone (BDLP), regroupant les variétés lexicales de vingt pays de la Francophonie", précise le communiqué.
La liste des bases intégrées à la BDLP comprend 21000 fiches en provenance du Québec, de la Suisse, de la Belgique, de Centrafrique, d'Algérie, du Tchad, du Burundi, de Louisiane, du Maroc, du Congo-Brazzaville, du Rwanda ou encore d'Acadie.