Aurélie Filippetti considère que ce sujet est d'intérêt général: "Il me semble expose-t-elle sur les bancs du Palais Bourbon, qu'on a tous, au cours du mois difficile qu'on vient de traverser, insisté sur l'importance qu'il y avait à donner accès aux jeunes, à la culture, à l'éducation, aux livres, pour éventuellement s'émanciper et s'éduquer. Les bibliothèques, médiathèques, c'est justement l'un des lieux de transmission des savoirs et d'émancipation individuelle."
Face à une opposition qui juge ce sous-amendement contraignant, puisqu'il oblige les conseils municipaux à débattre de cette ouverture dominicale des bibliothèques plutôt que de leur donner la simple possibilité de le faire, la députée de Lorraine rappelle que "les exécutifs municipaux et intercommunaux doivent discuter de cette question" mais que la décision reste de leur ressort.
Il y a deux semaines, le président du Conseil général de l'Essonne, Jérôme Guedj avait confirmé que le groupe socialiste de l'Assemblée nationale prévoyait un amendement concernant l'ouverture le dimanche des bibliothèques, reprenant ainsi l'idée de Bibliothèque sans frontière (BSF) et son appel « Ouvrons + nos bibliothèques ».
Rappelons que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait révélé fin 2014, lors de la déclaration d'intérêts et de patrimoine du ministre de l'Economie, qu'Emmanuel Macron était lui-même bénévole à BSF.