Romance

Un tribunal de New York a refusé vendredi 1er juin d’accéder à la demande d’une auteure américaine autoéditée de romance qui avait déposé la marque "cocky" (arrogant) et souhaitait empêcher toute autre personne d’utiliser cet adjectif dans un titre, rapporte The Guardian.

En septembre 2017, Faleena Hopkins avait déposé la marque "cocky", un adjectif commun qui en anglais signifie "arrogant, présomptueux", mais est aussi très prisé des titres de romance pour sa consonance avec l'argot "cock", qui désigne le sexe masculin. L’auteure américaine a publié une série de 12 titres autour de la famille des frères Cocker, parmi lesquels on compte Cocky roomie, Cocky biker ou encore Cocky cow-boy.
 
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Elle avait ensuite commencé à se prévaloir de cette marque pour demander à des auteurs de retirer leurs ouvrages comportant le mot “cocky” dans le titre, dont Tara Crescent, auteure de Her cocky doctors et Her cocky firefighters. Elle avait ensuite demandé l’interdiction de publication d’un recueil écrit en protestation par plusieurs auteurs, Cocktales: The Cocky Collective.

L’association des auteurs de romance américains est venue en soutien à Tara Crescent, défendant le principe selon lequel “Personne ne devrait posséder les droits d’un nom commun” dans les titres de livre, prenant l’exemple absurde d’un auteur de polars qui déposerait le mot “mort”. Elle a rappelé aussi que les auteurs de romance utilisent depuis longtemps ce terme dans leurs titres.

Le juge Alvin Hellerstein a estimé que les lecteurs de romance étaient assez connaisseurs du secteur pour ne pas se tromper entre plusieurs auteurs, et que le mot “cocky” était une marque très faible.
 

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