Droits

Le Baron perché s'engage à payer ses auteurs

Le Baron perché s'engage à payer ses auteurs

Dans un courrier adressé à Livres Hebdo, le président du groupe Hoche Communication invoque des difficultés de trésorerie pour expliquer le retard de paiement des droits dus aux auteurs de la maison d'édition pour la jeunesse.

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Par Hervé Hugueny
Créé le 26.01.2016 à 17h18

"Oui, nous avons accumulé un retard de règlement des droits d’auteurs enregistrés en 2014 et payables aux intéressés sur l’exercice 2015", reconnaît Olivier Baillet, gérant du Baron Perché et président du groupe Hoche communication, qui contrôle cette maison. Dans un courrier envoyé à Livres Hebdo le 26 janvier, il répond à l'article signalant la procédure entamée par la Société des gens de lettres (SGDL) et la Charte des auteurs jeunesse, mandatés par des auteurs à bout de ressources pour se faire entendre de cet éditeur.
 
"Nous mettons ce jour, en paiement cet arriéré dû aux auteurs, spécifiquement circonscrit à la filiale Baron Perché, pour laquelle la période de restructuration a été plus longue que prévue", annonce-t-il, en affirmant: "croyez bien que nous tenons à nos auteurs comme tous les éditeurs dignes de ce nom y tiennent".
 
Le président de Hoche Communication, également directeur général de Révolution 9, le groupe de communication qui le contrôle, explique ce défaut de paiement par une période financièrement tendue: "comme pour tous les groupes, il arrive que certaines périodes soient plus difficiles que d’autres d’un point de vue trésorerie. C’est le cas. Somme toute, et nous vous sommes gré de l’avoir signalé dans votre article, notre groupe est profitable".
 
Livres Hebdo n'a pas pu préciser la réalité des résultats du groupe (bénéfice ou perte) faute de publication de ses comptes, mais a seulement mentionné une déclaration sur le site Internet de cette entreprise faisant état de 24 millions d'euros de marge brute, qui correspond à du chiffre d'affaires dans la communication.
 
La SGDL et la Charte ont reçu le même courrier. "Nous serons attentifs à la réalité de cet engagement et à son suivi au titre des droits pour l'année 2015", déclare Geoffroy Pelletier, directeur général de la SGDL.

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