"Nous mettons ce jour, en paiement cet arriéré dû aux auteurs, spécifiquement circonscrit à la filiale Baron Perché, pour laquelle la période de restructuration a été plus longue que prévue", annonce-t-il, en affirmant: "croyez bien que nous tenons à nos auteurs comme tous les éditeurs dignes de ce nom y tiennent".
Le président de Hoche Communication, également directeur général de Révolution 9, le groupe de communication qui le contrôle, explique ce défaut de paiement par une période financièrement tendue: "comme pour tous les groupes, il arrive que certaines périodes soient plus difficiles que d’autres d’un point de vue trésorerie. C’est le cas. Somme toute, et nous vous sommes gré de l’avoir signalé dans votre article, notre groupe est profitable".
Livres Hebdo n'a pas pu préciser la réalité des résultats du groupe (bénéfice ou perte) faute de publication de ses comptes, mais a seulement mentionné une déclaration sur le site Internet de cette entreprise faisant état de 24 millions d'euros de marge brute, qui correspond à du chiffre d'affaires dans la communication.
La SGDL et la Charte ont reçu le même courrier. "Nous serons attentifs à la réalité de cet engagement et à son suivi au titre des droits pour l'année 2015", déclare Geoffroy Pelletier, directeur général de la SGDL.