Coup d'arrêt sur le tourisme
Le secteur du tourisme et du voyage, dont les ventes en exemplaires ont plongé de 97% à un an d'intervalle sur les quatre semaines du 16 mars au 12 avril, et celui des cartes et atlas (-94%), apparaissent comme les secteurs les plus affectés par la crise sanitaire, qui avait déjà impacté leurs ventes sur la période de janvier à mi-mars, avec respectivement -16% et -12%.
Egalement très fortement touchés pendant les quatre premières semaines de confinement, les secteurs des beaux arts (-90%), notamment à cause de la fermeture des musées, des sciences humaines et du technique (-84%), de l'histoire (-83%), des dictionnaires et encyclopédies (-80%) ou encore des loisirs et du pratique (-76%), s'inscrivaient aussi en recul ou en stagnation sur la période précédente, avec respectivement -2% (art), -3% (sciences), 0% (histoire), -11% (dictionnaires/encyclopédies) et -1% (loisirs/pratique).
Le parascolaire épargné
A contrario, bénéficiant de la fermeture des écoles et des incitations gouvernementales à l'enseignement à distance, le secteur du parascolaire, déjà en forte hausse de ses ventes en exemplaires entre janvier et mi-mars (+21% à un an d'intervalle), n'a pratiquement pas été touché par le confinement (-1%). De même le scolaire et la jeunesse, respectivement à +12% et -1% sur la période de janvier à mi-mars, ont été moins affectés par la récession que la moyenne du marché du livre, avec -20% pour le scolaire et -40% pour la jeunesse sur les quatre semaines du 16 mars au 12 avril.
Les secteurs de la bande dessinée (-69% pendant les quatre premières semaines de confinement, après +11% entre janvier et mi-mars) et de la littérature générale (-59% sur la période 16 mars-12 avril, après - 4% au début de l'année) connaissent, eux, des évolutions proches de la moyenne du marché.