Le chiffre d'affaires d'Hachette Livre a reculé de 4,8 % en 2010

Le chiffre d'affaires d'Hachette Livre a reculé de 4,8 % en 2010

Selon le premier bilan du groupe Lagardère, sa branche “Lagardère Publishing” subit le contrecoup des succès de Stephenie Meyer en 2009.

Par Fabrice Piault
avec fp Créé le 15.04.2015 à 21h00

Le chiffre d'affaires de la branche “Lagardère Publishing” (Hachette Livre) a reculé en données brutes de 4,1 % au 4e trimestre 2010 et de 4,8 % sur l'ensemble de l'année (respectivement - 4,7 % et - 6,3 % à données comparables), d'après le premier bilan de Lagardère rendu public par le groupe dans un communiqué, jeudi 10 février.

A 2 165 millions d'euros, le chiffre d'affaires d'Hachette Livre connaît une évolution “attendue compte tenu du niveau exceptionnel de l'année 2009 marquée par trois succès importants : la saga de Stephenie Meyer (...) et en France le dernier album d'Astérix et le roman de Dan Brown (...)”, précise le communiqué.

Pour Lagardère, “le niveau d'activité affiché en 2010, légèrement supérieur à celui de 2008 (première année du succès de la saga de Stephenie Meyer), démontre la très bonne tenue des ventes de Lagardère Publishing”, qui a bénéficié d'“un effet de change positif de 61 millions d'euros lié à la forte remontée de la livre sterling et du dollar américain”.

Sur le 4e trimestre, où le recul du chiffre d'affaires “s'atténue”, Hachette Livre affiche en France une baisse de plus de 7 %, avec une “très belle performance” dans l'illustré, “en particulier Hachette Jeunesse, Larousse et Marabout”, et aux Etats-Unis une baisse de 14 %. Cependant, les ventes se redressent au Royaume-Uni et dans le Commonwealth “grâce à de nombreux best-sellers”.

Si, poursuit le communiqué de Lagardère, “l'Espagne a connu une année difficile dans le scolaire en raison des mesures d'austérité mises en place”, “au Mexique et en Argentine, la croissance du chiffre d'affaires a été proche de 10 %”.

Le groupe précise que le secteur fascicules a légèrement progressé l'an dernier, avec en particulier “un très fort succès en Russie”, tandis que les livres numériques représentent 8 % des ventes aux Etats-Unis (contre 3 % en 2009) et 1 % au Royaume-Uni, mais demeurent “marginaux” en France.

15.04 2015

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