Accessibles au cours du premier trimestre 2016, ces nouveaux prêts présenteront une durée de 2 à 5 ans. Leur montant pourra varier entre 30 000 et 300 000 euros. Ils devront toutefois être accompagnés d’un cofinancement extérieur, bancaire ou d’une autre nature, afin de "maximiser l’effet de levier du dispositif et d’inciter notamment les banques à participer à la structuration financière des librairies", détaille Sébastien Saunier, directeur des crédits aux entreprises de l’Ifcic.
Consolidation des moyens financiers
Ce nouveau dispositif, financé avec les ressources actuelles du fonds doté initialement de 5 millions d’euros, vise donc à renforcer le fonds de roulement des librairies et à consolider leurs moyens financiers.
La faiblesse du fonds de roulement en librairie, voire son absence, constitue en effet l’une des raisons majeures des défaillances des structures et est à l’origine de nombreuses opérations de financement participatif. "En deux ans, un quart de la cinquantaine de libraires qui ont eu recours au Falib nous ont sollicité une seconde fois, confirme Sébastien Saunier. Ce qui dénote bien un besoin récurrent des libraires en trésorerie."
En outre, l’augmentation du montant maximum, poussé à 300 000 euros, permet d’élargir le dispositif aux librairies de moyenne et de grande taille, qui avait peu recours au Falib.
En parallèle du développement de ce nouvel outil, le prêt initial de trésorerie, permettant d’obtenir des prêts d’un an et de 100 000 euros maximum, reste actif.